Le ministre, président national du Front pour le Salut national du Cameroun a visité des établissements de la ville pour y porter des messages républicains.
La portée politique du geste n’aura échappé à personne. Un jour de Saint-Valentin, la sortie du président national du FSNC avec le maire de Pitoa, transfuge de l’Undp, ne pouvait pas symboliquement mieux tomber pour marquer le début de cette idylle politique. Et comme pour donner plus de force au geste, l’union forgée était scellé du cachet de la jeunesse.
Hier, la visite de Issa Tchiroma Bakary dans deux grands établissements de la ville de Garoua, avec à ses côtés Mohaman Sa’ali, par ailleurs promoteur desdits établissements, avait donc un double caractère.
Porter des messages positifs et républicains à un échantillon représentatif de la jeunesse vive du Nord, et entériner l’alliance entre deux poids lourds politiques du paysage local, qui devrait valoir son pesant de suffrages lors des échéances électorales à venir.
C’est par le Cosbilasa (Complexe scolaire bilingue Amane Sa’ali, établissement d’enseignement primaire et secondaire privé de Marouare, que le ministre Issa Tchiroma Bakary a entamé cette visite. Une tour du propriétaire afin d’apprécier les installations, discuter avec les administratifs et le corps enseignant, échanger avec les élèves.
Quelques instants plus tard, c’est du côté de l’Institut supérieur Yerima Dewa, premier établissement d’enseignement supérieur privé de la région du Nord, que le même scénario se déroulait.
Aux jeunes qu’il rencontrait, le Mincom a surtout parlé de bilinguisme, en insistant à la fois sur l’importance de ce patrimoine linguistique du Cameroun et son utilité dans la société mondiale ouverte d’aujourd’hui.
Pour sa part, Yerima Dewa le maire de Pitoa, s’est réjoui de cette visite, la première du genre d’une élite de Garoua de ce niveau, soulignant que l’attachement à l’avenir de la jeunesse était l’une des préoccupations communes qu’il partage avec le FSNC et qui l’ont amené à rejoindre son président national.