Un atelier pour outiller les acteurs du secteur à l’harmonisation du système national tenu la semaine dernière à Yaoundé.

La question de la qualité et de la quantité de la production agricole continue de se poser avec acuité au Cameroun. Tant les conditions sont parfois précaires et les capacités techniques des agriculteurs limitées. Pourtant, cultiver l’ananas ou le cacao nécessite des règles inhérentes à ces filières qui, maîtrisées, garantissent abondance et qualité. L’analyse des compétences des producteurs agropastoraux du pays a clairement ressorti une inadéquation entre les formations classiques et les compétences professionnelles en matière agropastorale.

Chargé de soutenir les efforts du gouvernement à travers le renforcement des capacités des agriculteurs et des éleveurs du Nord et de l’Adamaoua, le Programme d’appui au développement rural (PADER) conduit par la GIZ, a organisé de mercredi à vendredi dernier à Yaoundé, un atelier d’harmonisation de la compréhension sur l’approche par compétence dans le système de formation professionnelle agropastorale au Cameroun. Il est question de parvenir à « l’élaboration de référentiels basés notamment sur la recherche de l’adéquation maximale des apprentissages. Avec les activités réelles de la vie professionnelle, on devra parvenir à des outils nécessaires au renforcement des capacités des organisations de producteurs », a expliqué Andrea Bahm, directrice du PADER.

Ouvert par le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Clémentine Ananga Messina, l’atelier visait à développer l’approche par compétence en vue de l’implanter dans les centres de formation professionnelle partenaires du programme dans les deux régions cibles.