Mots clés de la 3e édition du Salon de l’Action sociale et de la Petite Enfance, ouvert récemment à Douala.

«Ensemble pour une meilleure inclusion sociale et un monde plus solidaire ». Voilà le thème de la  3e édition du salon de l’Action sociale et de la Petite Enfance (Fopso), qui s’est ouverte le mercredi 16 mai dernier à Douala.

La cérémonie d’ouverture officielle était présidée par le ministre des Affaires sociales (Minas), Pauline Irène Nguene, en présence du secrétaire général des services du gouverneur de la région du Littoral,  Thierry Ki-nou Nana.

Au cours de cette cérémonie, un appel a été lancé à l’endroit des pouvoirs publics, des acteurs sociaux et des entreprises par la promotrice du Salon, Elysée Bogning Deumany, pour une synergie d’action en faveur de l’inclusion des personnes handicapées.

La marraine de la 3e édition, Colette Djomgang-Fonkeu, a quant à elle, fait un plaidoyer pour l’amélioration de la situation, qui reste difficile malgré les efforts des pouvoirs publics.

Egalement au programme des quatre jours du Salon, de nombreux exposés sur des sujets variés. Entre autres : le cadre juridique et légal en matière d’encadrement et de prise en charge des personnes et enfants vulnérables au Cameroun ; les mécanismes institutionnels de promotion de l’entrepreneuriat social ; le droit de la mère d’enfants handicapés, maltraités et rejetés par le mari ; la société, etc.

L’objectif visé par le Fopso est de susciter l’adhésion des entreprises et autres partenaires nationaux et internationaux à la problématique de l’encadrement des personnes socialement vulnérables.

Le Minas a d’ailleurs indiqué, dans son allocution, que les organisateurs s’inscrivent en droite ligne de la stratégie adoptée par son département ministériel en vue de booster l’action sociale au Cameroun, notamment celle de la promotion de l’entrepreneuriat social.

Pauline Irène Nguene a souligné que le choix fait par son ministère vise à répondre efficacement et durablement aux besoins d’assistance des personnes vulnérables.

Allant dans le même sens, Angelina Bih Mindi, épouse Ambe, inspecteur principal des Affaires sociales, est revenue sur la loi sur la protection et la promotion des personnes handicapées, qui a abouti à la création de la carte nationale d’invalidité.

Celle-ci, selon la spécialiste, donne de nombreux avantages aux personnes handicapées : exonération de certaines taxes, réduction des frais scolaires pour les parents ayant des enfants handicapés, etc.