Finances publiques: la Chambre des comptes prône la transparence


L’institution de la Cour suprême a organisé hier un forum d’échanges avec les députés, membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale.

Le 17e forum d’échanges entre la Chambre des comptes de la Cour suprême et les députés, membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale s’est tenu hier. Pour cette édition, les travaux avaient pour thème : « L’ouverture des données publiques au Cameroun, expériences de la Chambre des comptes de la Cour suprême ».

D’emblée, le président de la Chambre des comptes, Marc Ateba Ombala, a indiqué que le Cameroun est engagé dans la modernisation de la gestion des finances publiques. Cette dynamique est encadrée par des instruments et cadres normatifs dont les Objectifs de développement durables (ODD).

Dans cette approche, la promotion de l’ « Open Data» est un défi. En clair, « il s’agit des données ouvertes, c’est-à-dire l’ensemble des informations produites par les administrations et même les entreprises privées. Données qui doivent être disponibles dans leur ensemble à un coût raisonnable et peuvent être librement utilisées, réutilisées et redistribués », a expliqué Marc Ateba Ombala.

En clair, la Chambre des comptes a rappelé que les informations relatives à la gestion des finances publiques doivent être mises à la disposition des administrations, des organisations de la société civile, des médias et du citoyen. Ceci est un gage de transparence, et permet de tenir compte des préoccupations de toutes ces composantes sociales, économiques et administratives, qui doivent aussi exercer un droit de regard sur la gestion publique.

Pour sa part, la présidente de la Commission des finances et du budget, l’hon. Rosette Ayayi, a noté l’intérêt majeur que suscite le thème des travaux. Pour elle, une information disponible, mais surtout crédible, permet d’exercer les prérogatives de contrôle.  Surtout que le régime financier de l’Etat, parmi les outils qu’il propose pour l’amélioration de la gouvernance des finances publiques, met l’accent sur l’obligation d’informer le parlement mais aussi le public.


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