L’acte 4 de la foire du bon bâton de manioc et ses dérivés, tenu les 7 et 8 août dernier à Sa’a a mis en avant les femmes rurales. Améliorer leur condition de vie par la création d’activités génératrices de revenus, était ainsi le leitmotiv de cette foire. Initiative de l’association internationale «Agis, note et innove» (ANI), le rendez-vous a rassemblé cette année plus de 30 groupes d’associations. C’était à la place de fête de Sa’a, dans le département de la Lékié, région du Centre. Le thème de cette année étant : «Mieux produire, mieux transformer et mieux commercialiser ». Il était question d’inciter les productrices locales à s’intéresser à la filière manioc tout en scrutant les différentes opportunités qu’elle peut offrir. Le bâton de manioc qui est l’une des identités de la localité a ainsi été mis en exergue. Comme pour les éditions précédentes, la foire a d’ailleurs primé le plus long bâton de manioc avec ses 37 mètres. « L’occasion est idoine pour nous de remercier les promoteurs de cette foire. Parce que grâce à ce rendez-vous, nous parvenons à exposer notre savoir-faire au public», a relevé Marthe Nomo, gagnante du concours.
Le préfet de la Lékié, Patrick Simou Kamsu, en appréciant l’initiative, n’a pas manqué de réitérer son engagement à soutenir le projet afin que son département soit le creuset de la filière manioc et de ses produits dérivés. Il estime d’ailleurs que l’événement participe à la promotion socio-économique du monde rural. «Cette foire a toujours été l’occasion pour moi de découvrir les produits nouveaux et de savoir à quel point on peut exploiter le manioc sous plusieurs formes. Lesquelles ne sont pas toujours connu du public», a-t-il mentionné.