L’attraction a rassemblé de nombreux Camerounais au Boulevard du 20 mai au soir de la fête.
20h30. A l’heure où s’achève la réception offerte au palais de l’Unité par le couple présidentiel Paul et Chantal Biya, une autre articulation marquant la 45e édition de la fête nationale commence. C’est le tir des feux d’artifice, comme de tradition. Une foule compacte a pris place dans les tribunes. Elle se fait entendre, malgré les klaxons et sirènes alentour. Puis, un sifflement. Le Boulevard du 20 mai, grouillant de monde observe un moment de silence. Une lumière jaillit du sol et monte dans le ciel. La foule regarde, interdite. Une détonation. Des cris de joie…
Comme dans la danse des gamètes, certaines étoiles montent par vague en slalomant dans le ciel. Disparaissent dans la nuit noire pour réapparaitre quelques mètres plus loin, avec autant de couleurs que celles de l’arc-en-ciel. Le premier tir de feu d’artifice n’avait pas encore tout son panache. Mais, il a fait son effet. Un deuxième, puis un troisième tir… avec panache cette fois. Le climat du moment était comme un adjuvent au spectacle. Puisque, les nuages dans leur cumulus avaient caché les étoiles sous le ciel de Yaoundé. Et les feux d’artifices dans la nuit ont reproduit plus d’une heure des étoiles d’une beauté inégalable. Un pur régal pour les yeux.