En visite de quatre jours dans la région, Narcisse Mouelle Kombi a inspecté tous les lieux susceptibles d’abriter une ou plusieurs activités de la neuvième biennale.
S’il s’agissait d’une descente d’une commission d’attribution du site du village du Festival national des arts et de la culture (FENAC), édition 2018, alors le gagnant serait… l’archidiocèse de Bertoua. Vendredi 12 mai dernier, Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture (MINAC), en visite de travail dans la région de l’Est, a dû noter l’effervescence avec laquelle Mgr Joseph Atanga et ses collaborateurs se sont mobilisés pour vanter les atours de leurs infrastructures.
Au Grand séminaire, « nous avons accueilli le dernier conclave des maires de l’Est et de l’Adamaoua, présidé par le ministre René Sadi pendant une semaine. Même le congrès des jeunes de la Croix rouge a eu lieu ici l’année dernière. Et c’est ici que toutes nos mamans du Cercle des amies du Cameroun (CERAC) ont séjourné lors de leur dernière activité à l’Est », propos du recteur au MINAC. Au collège bilingue Teerenstra de Bertoua, c’est le gouverneur Grégoire Mvongo qui appelle l’attention du MINAC sur le gymnase. « 1500 places assises avec une toiture sans poteau et des estrades à gauche et à droite : l’idéal pour une salle de spectacle », renchérit la sœur Atangana, directrice de l’établissement. Côté ambiance, les milliers d’élèves présents ne voulaient plus laisser partir la Miss FENAC 2016. Tandis que les futurs prêtres offraient un mini-concert improvisé à la délégation.
Cela étant, Narcisse Mouelle Kombi est parvenu à visiter tous les sites potentiels où pourraient se tenir une ou plusieurs activités du FENAC 2018. Le village artisanal notamment où il faudrait résoudre le problème de connexion aux réseaux d’eau et d’électricité. Mais aussi, le lycée technique de Bertoua, la Maison du parti, les stades du Cenajes, du 9 mai et le stade départemental. Durant la séance d’échanges, le Minac a demandé aux municipalités et aux élites de l’Est de se mobiliser en matière d’hébergement compte tenu des difficultés observées à Yaoundé en 2016. La ville de Bertoua étant déjà moins bien servie que la capitale en infrastructures hôtelières.