La 6e édition du Salon des études françaises a ouvert ses portes hier au Palais des congrès de Yaoundé.
Les hauteurs du palais des Congrès de Yaoundé accueillent depuis hier une horde de lycéens et étudiants soucieux de leur avenir professionnel. Au cœur de ce rassemblement populaire organisé par l’Institut français du Cameroun et l’agence Campus France Cameroun, la 6e édition du Salon pour la promotion des études françaises (SAPEF). A ce rendez-vous majeur, une soixantaine d’établissements français et africains proposent leurs offres de formations. C’est une plateforme d’échanges entre les principaux acteurs de l’enseignement supérieur camerounais, les établissements d’enseignement français, les lycéens et les étudiants. Le SAPEF est donc un outil essentiel pour les entreprises qui ont là l’occasion de présenter à la jeunesse camerounaise, les métiers, les défis et les enjeux offerts par le monde professionnel. « Des opportunités qui vont permettre aux jeunes de se projeter, s’orienter et fixer un cap, en tenant compte des exigences des entreprises, de l’environnement institutionnel et économique du Cameroun », confie un responsable d’établissement d’enseignement français.
A l’ouverture de cet événement présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo en présence de l’ambassadeur de France, Gilles Thibault, le Minesup a préconisé une complémentarité avec le système universitaire français bien plus avancé que le nôtre, notamment dans le domaine de la technologie et de la science. Le système universitaire camerounais se construisant au jour le jour ayant opté pour le triptyque assurance, qualité-professionnalisation-employabilité. Néanmoins, il a mis en garde les parents de ne pas aller dupliquer en France des enseignements déjà dispensés au pays.
Pour cette édition, un accent a été mis sur les disciplines scientifiques et techniques. Le thème retenu étant : « Les formations techniques et scientifiques ». Un choix justifié par le fait qu’après avoir été délaissées pendant un quart de siècle au profit des autres formations, ces disciplines connaissent un regain de popularité et de succès. Ensuite, parce que la France présente un avantage comparatif certain avec ses 200 écoles d’ingénieurs, ses cinq universités technologiques et ses 113 instituts universitaires de technologies (IUT).