Entreprises publiques: pourquoi la notation financière


Un séminaire d’information sur le sujet tenu hier à Yaoundé, à l’initiative du MINFI.rnrnLe gouvernement camerounais, à travers le ministère des Finances (MINFI) est engagé à améliorer les performances des entreprises publiques. Ce, à partir de la notation financière ou notation du risque de crédit. Un exercice visant à établir la crédibilité d’une entreprise par la transparence et la bonne gouvernance. Mieux, « la notation financière permet de faciliter l’accès des entreprises publiques aux financements privés, sans recours à la garantie de l’Etat. Il faut aussi savoir que mieux une entreprise est notée, plus facile et moins cher lui coûte l’emprunt », souligne Stanislas Zeze, PDG du cabinet Bloomfield Investment. Cette agence a été retenue par le MINFI pour « familiariser les entreprises publiques camerounaises à l’évaluation du risque de crédit par des institutions spécialisées et en particulier par les agences de notations », selon Gilbert Didier Edoa, secrétaire général du MINFI. C’est lui qui a procédé hier à Yaoundé, à l’ouverture du séminaire d’information sur la notation financière, justement à l’intention des entreprises publiques.rnPlusieurs directeurs généraux ont effectivement pris part à l’exercice, ainsi organisé pour la deuxième fois, après l’édition 2013. Cette fois, 10 entreprises publiques ont été retenues pour cette formation. Elles sont issues de divers secteurs tels que le transport maritime, les hydrocarbures et les investissements publics. Le SG du MINFI explique que pour la sélection, il a été procédé à une analyse de risque basée sur plusieurs critères dont la vision stratégique et le pilotage ; la qualité et l’efficacité de l’organisation ; le fonctionnement et le dispositif de contrôle interne au sein de l’entreprise ; l’attractivité sectorielle et le poids de ces entreprises dans l’économie, etc. Gilbert Didier Edoa regrette cependant qu’au terme du séminaire d’information tenu en 2013, ayant connu la participation de quatre entreprises publiques, seule la Cameroon Telecommunications (CAMTEL) ait initié les diligences qui ont abouti à sa notation en 2014. Etant entendu que l’initiative de la notation financière est du ressort des entreprises elles-mêmes.rn rnrn


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