Entrée à l’Enam: plus de 400 places disponibles


Le Minfopra a lancé des concours pour pourvoir à différents postes, le 20 juin dernier.

Le 20 juin dernier, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Michel Ange Angouing, a signé six arrêtés portant ouverture de concours pour le recrutement de divers cadres à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), au titre de l’année académique 2017/2018. Il s’agit en fait, du recrutement de 55 auditeurs de justice à la division de la magistrature et des greffes, de 15 administrateurs de greffes, cycle A de la division de la magistrature et des greffes, de 105 élèves au cycle B de la division administrative, de 15 élèves au cycle A de la division des régies financières, de 145 élèves au cycle A de la division administrative et de 20 élèves greffiers, cycle B à la division de la magistrature et des greffes. Soit près d’un demi-millier de places de concours.

Ces arrêtés du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), répondent à une demande forte, non seulement des pouvoirs publics, et particulièrement du président de la République, Paul Biya, résolument au chevet de la jeunesse dont il ne cesse d’écouter les doléances, et en même temps d’y apporter des solutions. Pour cette jeunesse, avide de connaissance et formée à bonne école, il s’agit de mériter la confiance de la Nation. Des arrêtés qui surviennent après ceux annonçant des concours de recrutement à la police, dans la gendarmerie et l’armée. Près de 10 000 places ainsi disponibles. Si la conjoncture n’y est pas totalement étrangère, force est d’abord de reconnaître tout l’intérêt du gouvernement à combattre le chômage et la précarité d’une jeunesse qui n’a de cesse de vouloir montrer et prouver de quoi elle est capable. Et si c’est la voie du patriotisme, de la qualité de la formation et du civisme qui s’offre à elle en premier, quoi de meilleur. Reste à elle, comme le stipulent les arrêtés du Minfopra, à remplir les conditions générales requises pour l’accès à ces emplois publics, comme édictées par le statut général de la Fonction publique de l’Etat.


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