Metyipkwale, non loin d’Ebolowa, le 9 août dernier. Le campus de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (Enset), établissement relevant de l’Université de Yaoundé I, accueille un parterre de personnalités, au premier rang desquelles, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), chancelier des Ordres académiques. Le Pr. Jacques Fame Ndongo vient y présider la cérémonie de sortie officielle de la toute première cuvée de jeunes enseignants, formés en deuxième cycle ici pendant deux années. Le moment est solennel et la joie qui anime parents, amis et connaissances des lauréats du jour se mêle au sentiment de satisfaction des responsables de cette institution universitaire, créée par décret du président de la République, le 24 novembre 2017. Une date considérée ici comme le début d’une aventure, d’une histoire et d’un processus, s’érigeant comme un défi permanent à relever par une formation de qualité, inscrite au coeur de la nouvelle vision sociale et de la nouvelle gouvernance académique impulsée par le président Paul Biya.
Au-delà du caractère festif, la cérémonie a été marquée par de nombreuses prises de parole. Du mot de bienvenue de Guy-Roger Zo’o Olouman, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine d’Ebolowa, à l’intervention convenue de Jacques Fame Ndongo, en passant par les remerciements et les statistiques académiques révélées par le Pr. Salomé Ndjankomo Essiane, le directeur de l’Enset d’Ebolowa, et les encouragements de la communauté universitaire du Pr. Maurice Aurélien Sosso, recteur de l’Université de Yaoundé I, les 166 lauréats ont été salués pour les efforts fournis, mais surtout, ils ont été appelés à s’investir, corps et âmes, dans leur vie professionnelle qui va consister à inculquer à la jeunesse le sentiment de l’appartenance nationale et à célébrer, chaque jour, la Nation camerounaise une et indivisible, chère au président Paul Biya. Le Pr. Jacques Fame Ndongo va présenter, en faits et chiffres, la volonté du président Paul Biya, depuis son accession à la magistrature suprême en 1982, de voir le Cameroun prospérer à partir d’une formation d’excellence. D’où la création de plusieurs institutions universitaires, à l’instar de l’Enset d’Ebolowa. « Il est question, pour lui, d’apporter le feu sacré de la connaissance et de la compétence à la jeunesse, pour un Cameroun prospère », a-t-il déclaré, suscitant une « standing ovation » au chef de l’Etat. S’adressant particulièrement aux lauréats, Jacques Fame Ndongo a été direct : « Vous êtes appelés à apporter votre contribution au développement de notre pays».