Vers un réveil des théâtre, orchestre et ballet nationaux du Cameroun. C’est du moins cet objectif que le ministère des Arts et de la Culture (MINAC) veut atteindre dans un avenir proche. Raviver les trois composantes de l’Ensemble national et leur redonner leurs lettres de noblesse, sont l’une des nombreuses missions des membres du Conseil de direction installés le 5 février dernier à Yaoundé par le ministre Bidoung Mkpatt.
Ledit Conseil de direction est présidé par le ministre en charge de la Culture, et son secrétariat général est assuré par le directeur de l’Ensemble national, Joseph Eloundou Atangana. Il s’agit d’une disposition du décret du 15 mai 2014 du Premier ministre, chef du gou vernement, portant organisation et fonctionnement de cette entité rattachée au ministère des Arts et de la Culture. Les membres dudit Conseil viennent de différents secteurs et administrations.
Entre autres : la présidence de la République, les services du Premier ministre, le MINAC, et deux organismes de gestion collective du droit d’auteur. Saint-Désir Atango de la Société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam) et Victorien Essono de la Société camerounaise des droits voisins (Scdv) font ainsi partie de l’équipe. Le MINAC leur a rappelé avec énergie les attentes. Celles ci sont grandes, tant la période de latence de l’Ensemble national a altéré la réputation et le prestige de ce corps œuvrant à la valorisation du patrimoine culturel camerounais. Le gouvernement a pour ambition de moderniser cette institution et relancer ses activités sur les plans national et international.
C’est le but premier de ce Conseil de direction. « Il vous faudra faire preuve de résilience, de créativité, de dévouement et d’en gagement patriotique. Mais aussi arborer un management efficace pour contribuer au réveil de ce vivier de créativité, de formation et d’expression des artistes », a déclaré le MINAC. Pour le minis tre, l’Ensemble national, véritable référence nationale dans la recherche de l’excellence en matière de prestations artistiques et culturelles, doit retourner vers ses perspectives de réhabilitation et d’enrichissement du patrimoine artistique du Cameroun. Le vœu est formulé. Il ne reste plus qu’à se mettre au travail pour redonner des couleurs à l’Ensemble national.