34 institutions universitaires représentées dont cinq venues de l’Europe, 51 recteurs ou représentants, une vingtaine de directeurs : voilà les chiffres de la participation de la 10e conférence internationale sur l’assurance qualité de l’Enseignement supérieur en Afrique qui s’est ouverte mardi dernier à Yaoundé.
Ils témoignent de l’importance de la rencontre. Les participants réfléchissent sur la promotion des synergies entre les sciences, les technologies et les humanités, c’est-à-dire entre les productions matérielles et immatérielles des universités.
« Ce sont des disciplines complémentaires et convergentes car chacune appréhende un aspect de l’homme. La digitalisation de la société est par exemple la preuve de cette jonction des disciplines.
Pendant les trois jours, il était question de réfléchir sur les humanités face au changement et à la mutation de la société et apprécier l’interaction entre l’université et la société. Cela suppose une rénovation des méthodes pédagogiques pouvant permettre la préparation des étudiants à être performant dans un monde interconnecté.
Comment le faire sans décloisonner les disciplines et les établissements pour favoriser une mobilité des apprenants et des enseignants ? », s’est interrogé le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur(Minesup) à la cérémonie protocolaire d’ouverture. Il faut absolument lever ces cloisons, a suggéré le ministre, rénover les méthodes pédagogiques et les adapter au contexte socio-économique, développer la formation par alternance, densifier les offres de formation.
Le Pr. Edmond Biloa, vice-recteur à l’université de Dschang, rappelle que l’Assurance qualité dans l’enseignement supérieur est un mécanisme qui vise à assurer qu’il y a de la plus-value dans la recherche, les enseignements avec le recyclage des enseignants et la technologie de transmission au point, les infrastructures avec les laboratoires qui doivent être up to date et l’administration universitaires.