Les secrétaires à l’éducation des cinq provinces ecclésiastiques se sont réunis vendredi 8 décembre 2019 à Mvolyé au siège de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc). C’était dans le cadre du comité permanent de la rentrée scolaire 2019-2020. Au cours des travaux, l’abbé Benoît Marie Ndongo Andegue, secrétaire national, au nom de ses pairs, a relevé les difficultés que rencontrent les différents établissements de cet ordre d’enseignement depuis le début de cette année scolaire. « Nous avons commencé avec le non paiement intégral de la subvention 2018 pour l’éducation de base. Toutes les démarches jusqu’ici entreprises par le Secrétariat national à l’éducation catholique (Seneca) n’ont pas permis le déblocage de cette subvention », a-t-il rappelé. Une situation qui ne lui permet pas de gérer le personnel avec notamment les arriérés de salaire des enseignants observés dans les écoles. « Nous percevons la tension et des remous qui viennent du terrain. Nous vous invitons une fois de plus à la patience, tout en espérant que d’ici-là, le ministère des Finances va résoudre ce problème », a indiqué l’abbé Benoît Marie Ndongo Andegue.
Après avoir évalué les activités scolaires dans les différents diocèses, les secrétaires à l’éducation se sont appesantis sur les travaux qui ont constitué le menu de la 28e Assemblée générale annuelle de l’Organisation nationale des associations des parents d’élèves de l’enseignement catholique (Onapeec), tenue de mercredi à jeudi. Assemblée placée sur le thème : « Des projets d’établissements viables répondant aux défis du service éducatif pour tous et la construction d’une communauté scolaire de paix ». Il y a été question d’imprégner tous les maillons du système éducatif des enjeux de l’ingénierie des projets pouvant susciter des financements innovants au bénéfice des écoles catholiques. « L’atelier que nous avons organisé constitue à n’en point douter l’élément déclencheur d’une série d’activités et d’initiatives pour l’appropriation, du sommet à la base, du Plan de développement de l’enseignement catholique à travers le renforcement des capacités de toute la chaîne afin que d’ici trois ans, toutes les écoles soient dotées des outils de pilotage », a conclu le secrétaire national.