Energie électrique : retour progressif à la normale


Les nombreux quartiers de Douala 1er plongés dans le noir après l’incident – une explosion suivie d’un incendie – survenu dimanche au poste transformateur de Deido, situé entre le rond-point du même nom et le marché Sandaga, sont progressivement rétablis. « Le courant est revenu dans la nuit de lundi à mardi », relève Achille T., agent public, habitant du lieudit « Trois boutiques » à Deido. Après des retours intermittents – sans doute au fil des travaux de réparation qui étaient en cours – le retour de l’énergie électrique s’est finalement stabilisé en plein cœur de la nuit, au grand soulagement des populations, des commerces et autres snack-bars dont le secteur est richement pourvu.

Hier, 12 novembre, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, en route pour Nkongsamba, est descendu sur le site du poste transformateur de Deido, pour évaluer les dégâts, en savoir plus sur le sinistre, ses causes et les solutions apportées. Le Minee était notamment accompagné par le directeur général de la Sonatrel, Victor Mbemi Nyaknga, dont les équipes ont été félicitées pour leur célérité.

« Entre 17h et 18h dimanche, on a entendu une explosion, avec incendie, sans qu’on en sache la cause », a expliqué un responsable local au ministre Eloundou Essomba, ajoutant que l’incident avait impacté, au-delà de nombreux quartiers de Douala, les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest. Et si les interventions ont permis un retour à la normale, et que « la qualité du service reste la même », le dispositif permettant l’alimentation a « perdu en souplesse ». Directive du Minee : reconstituer au plus tôt l’équipement perdu, et veiller scrupuleusement sur le transformateur encore en service.

Cela dit, des coupures sporadiques d’énergie électriques étaient enregistrées çà et là dans la ville bien avant que le sinistre de dimanche dernier n’affecte le poste transformateur de Deido. Interpellé sur le sujet par les médias, Gaston Eloundou Essomba a expliqué que l’une des principales causes du problème (qui touche également la capitale) est « le déficit en poteaux ». « Aujourd’hui le marché n’est pas approvisionné. Dans des villes comme Douala nous avons des milliers de supports qu’il faut remplacer. Et nous sommes en période de pluies, il suffit qu’un poteau tombe dans un quartier pour le mettre hors réseau », a-t-il relevé. Avant d’indiquer le Minee est en négociation avec le ministère en charge des Forêts « pour exploiter les plantations d’eucalyptus du côté de l’Ouest ». Autre donnée fournie par le Minee : à Yaoundé, il faut « remplacer en urgence au moins 2000 supports. »


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