Dans le cadre du stage de la préparation militaire supérieure (Pms),le Centre d’instruction des forces armées nationales de Ngaoundéré (Cifan) a hébergé pendant 45 jours, 412 stagiaires dont 262 hommes et 150 femmes de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam.) La cérémonie de sortie était présidée par le général de division Philippe Mpay, commandant des écoles et centres d’instruction interarmées.Il avait à ses côtés le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar et le directeur général de l’Enam. Pierre Bertrand Soumbou Angoula, qu’accompagnait le directeur général adjoint, Harouna, effectuait ainsi sa première sortie officielle depuis sa nomination intervenue le 14 décembre. Le bilan du stage a été fait par le lieutenant colonel Aziz Njoya Yacouba, commandant du Cifan de Ngaoundéré. « Ce stage de préparation militaire supérieure 2018 a pris son envol le 28 novembre 2018 pour une durée de six semaines effectives de cours intensifs. Quinze matières ont été retenues et chaque enseignement théorique complété par une application pratique sur le terrain», a souligné dans son discours, le commandant du Cifan.
« Le stage se termine avec un taux de réussite de 98,31% et 1,69% d’échec. 405 stagiaires ont eu une moyenne supérieure ou égale à 12 sur 20 et sept n’ont pas pu satisfaire aux conditions d’obtention du diplôme », a-t-il poursuivi.Durant leur stage au Cifan de Ngaoundérédans le domaine de la formation générale,les pensionnaires de l’Enam ont été sensibilisésaux problèmes de défense nationale et de sécurité dans le cadre deleur formation d’administrateur. Ils ont acquis quelques connaissances techniques et tactiques pouvant leur permettre de s’imprégner du métier militaire. Ils ont également cultivé en eux l’exemplarité dans le comportement, la tenue, l’obligation de réserve, l’obéissance absolue aux lois, aux règlements, aux institutions et à ceux qui les incarnent.S’ajoutent à cette formation générale,la discipline, la responsabilité, la présence effective, la formation civique et morale.« Ce n’était pas facile du tout, mais on a gardé le moral pour y arriver », confie,Essomba Balla Innocent Stéphane, stagiaire.