Après douze années d’attente, les Guinéens se rendront aux urnes le 4 février 2018, dans le cadre des élections locales. Telle est la substance d’un décret présidentiel rendu public lundi soir. Il sera question d’aller élire de nouveaux exécutifs municipaux dans les communes urbaines et rurales actuellement dirigées par des «délégations spéciales» nommées au prorata des voix obtenues par chaque parti politique à la dernière présidentielle de 2015. Une longue attente qui pourrait s’expliquer par un ensemble d’événements déstabilisants.