Au cours de son audience de mercredi portant sur le contentieux post-électoral, la Cour suprême du Kenya a blâmé la Commission électorale au sujet d’un ensemble d’irrégularités survenues lors de l’élection présidentielle invalidée du 8 août dernier. La haute juridiction s’insurge contre la proclamation des résultats par cette dernière sur la base de documents parfois «douteux». Elle lui reproche également de ne lui avoir pas permis l’accès à ses serveurs informatiques pour vérifier les accusations de piratage formulées par l’opposition.