Il y a plus de cinq ans, Seidou Mbombo Njoya démissionnait du poste de premier vice-président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Il n’avait pas hésité à qualifier la Fecafoot de « panier à crabes ». Des propos dont il a tenu à s’excuser vendredi dernier à Yaoundé lors de la présentation officielle de sa candidature au poste de président de la Fecafoot. Sous le slogan « Ensemble pour le changement », l’ancien responsable du protocole présidentiel à la Confédération africaine de football (Caf) a livré la quintessence de son plan d’action. Dans le domaine de la gouvernance, il se propose de restaurer l’éthique et de combattre la corruption et les mauvaises pratiques, de séparer les prérogatives du Comité exécutif de celles de l’administration fédérale. Concernant les Lions indomptables, la création d’une permanence en Europe pour le suivi de la relation avec les binationaux figure en bonne place. Sur la question de la Direction technique nationale, il est question de la positionner au centre du développement du football. Pour cette conférence de presse, Seidou Mbombo Njoya n’était pas seul. Il avait notamment à ses côtés Franck Happi, le président du Syndicat des clubs d’élite du Cameroun, John Balog, le président de l’Union camerounaise des clubs amateurs de football. L’actuel dirigeant de Royal school academy du Noun bénéficierait aussi du soutien de plusieurs présidents de Ligues régionales. Mais aussi de l’ancien capitaine des Lions indomptables, Samuel Eto’o.