La région regorge d’attractions qui ne demandent qu’à être mises en valeur.
Ce 27 septembre est journée mondiale du Tourisme. S’appuyant sur le thème retenu cette année par l’Organisation mondiale du Tourisme, « Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous », les autorités locales veulent accélérer la valorisation des potentialités du Littoral.
A Douala, outre les berges du Wouri et de la Dibamba, l’air de la côte qui donne un côté bohème à la ville, un trésor inestimable, vu son passé colonial et ses vestiges notamment architecturaux, son passé nationaliste, les figures, les événements ayant marqué la cité et le pays. L’ancien Kamerunstadt se prêterait bien à un tourisme de mémoire. Un pas dans ce sens a été fait par l’espace Doual’art, à travers son projet « Douala ville d’art et d’histoire », qui a installé des « arches de la mémoire » dans certains quartiers.
En Sanaga-Maritime, on peut citer les plages de sable blanc de Yoyo, le sanctuaire de chimpanzés sur l’île d’Okokong, l’église catholique de Marienberg (localité considérée comme la porte d’entrée de cette religion au Cameroun il y a plus de 120 ans), les oiseaux migrateurs du lac Tissongo, la pointe Suellaba, etc. autant de sites touristiques situés à Mouanko. On peut aussi compter la grotte de Ngog-Lituba (à Nyanon).
Dans le Moungo, où les grandes plantations de banane, de poivre de Penja (une Indication géographique protégée, Igp), d’ananas, de palmier à huile, de fleurs, de café pourraient permettre de développer l’agrotourisme, il y a des sites uniques. Les chutes d’Ekom-Nkam (où fut tourné le film « Greystoke, la légende de Tarzan » dans les années 80), les lacs de cratère jumeaux du Mont Manengouba, la faune et la flore du Mont Koupe, les villages Bororos. La liste est loin d’être exhaustive.
Selon les autorités, il est question de promouvoir « un tourisme de proximité », ouvert au plus grand nombre. En outre, des travaux d’aménagement des voies à certains sites sont annoncés.