Education : place au deuxième trimestre


Ambiance studieuse hier matin au lycée général Leclerc de Yaoundé. Pendant que les élèves et les professeurs sont en cours, une équipe d’inspecteurs effectue un contrôle de routine, certainement pour évaluer l’effectivité de la rentrée. A l’Ecole primaire publique d’application de Melen II, c’est la même ambiance de reprise. Dans le bureau du directeur, Georges Olinga Olinga, une inspectrice régionale s’y est introduite pour collecter des statistiques en lien avec l’effectivité de la rentrée.

Et pour cause, le deuxième trimestre est déterminant et présente beaucoup d’enjeux, aussi bien pour les élèves que les enseignants. « C’est un trimestre important qui conduit droit vers les examens de fin d’année. C’est au cours de celui-ci que ceux qui n’ont pas bien travaillé au premier trimestre sont appelés à redoubler d’efforts, pour accroître leurs chances de réussite.  Les enseignants de leur côté doivent s’efforcer de couvrir tous les programmes, car le troisième trimestre est très court », explique le proviseur du lycée général Leclerc, Elisabeth Ntonga. Différents chefs d’établissement occupent les élèves au maximum en prévision de quelques interruptions. « La fête de la jeunesse c’est deux jours : la journée d’investissement humain et le jour du défilé. Le reste du temps, les élèves font cours normalement », souligne Elisabeth Ntonga. Dans la plupart des établissements d’enseignement secondaire, le deuxième trimestre démarre avec la troisième séquence. Les élèves n’ont donc pas de round d’observation. Dans certaines familles, des dispositions spéciales sont prises. « Mon fils n’a pas réussi au premier trimestre. J’ai sollicité l’aide d’un répétiteur. J’ai également décidé de le priver de télévision les jours de classe », affirme Paul B., cadre d’administration.

Les facteurs climatiques font également partie des difficultés qui émaillent le deuxième trimestre. La chaleur, la poussière, la pollution de l’air entraînant des maladies respiratoires. Ce qui n’est pas à l’avantage des élèves. Au bout du compte, c’est la réussite qui est primordiale. Alors, toutes les batteries sont mises en marche pour atteindre cet objectif, que ce soit du côté des élèves que des enseignants.


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