Edition: un nouveau départ pour l’Afrique


La rencontre de haut niveau de deux jours à Yaoundé a débouché sur la volonté des pays de donner de nouvelles chances à ce secteur.

Lutter contre la contrefaçon, préserver le droit de copie privée et veiller à la transparence des sociétés de gestion collectives. Voilà brièvement résumée les résolutions prises jeudi dernier au terme de la Conférence régionale de haut niveau sur l’édition en Afrique.

Les assises que présidait la vice directrice générale de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), Sylvie Forbin placées sur le thème : « Le secteur de l’édition en Afrique et son rôle dans l’éducation et la croissance économique ».

Occasion pour les 150 participants venus d’une quarantaine de pays africains, d’exposer non seulement sur les problèmes qui ne favorisent pas l’essor du livre en Afrique, mais aussi et surtout trouver les moyens d’en sortir.

Plusieurs thèmes ont meublé les échanges en atelier. Notamment : la préparation de la scène pour une industrie florissante de l’édition, la fixation des bases juridiques, sociales, de la culture et de la lecture, la préparation de la scène à l’accès aux matériaux éducatifs et contenus éducatifs.

Le but principal étant de faire sortir le livre en Afrique des profondeurs de l’anonymat. «Il s’agissait de mener des réflexions sur les stratégies qu’il faut mettre en place au niveau des Etats afin de promouvoir cette édition du livre. Surtout l’édition du livre scolaire. », a confié Solange Dao membre de l’Ompi.

Après d’intenses travaux, Sylvie Forbin a procédé à la clôture des assises par une conférence ministérielle qui a réuni trois ministres africains en charge de ce secteur : le Pr Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture, Iddi Ziblim, vice-Premier ministre du Tourisme des Arts et de la Culture de la République du Ghana et Mahamet Saleh Haroun, ministre du Développement touristique de la Culture et de l’Artisanat de la République du Tchad.

Tous ayant pris la parole ont été unanimes sur les problèmes que connaît le secteur de l’édition dans leurs pays respectifs. Pour remédier à ces difficultés, ils ont présenté les différentes stratégies à mettre sur pied pour favoriser la contribution de l’édition au développement économique de l’Afrique.


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