Ecrans Noirs: le marché du film ouvre ses portes


Depuis lundi, plusieurs professionnels du monde du cinéma se retrouvent pour exposer, vendre, acheter leurs œuvres.

 

Le marché du film d’Afrique centrale, rendez-vous inédit du donner et du recevoir des professionnels du cinéma a ouvert ses portes lundi dernier  à l’hôtel La falaise de Yaoundé. Organisé pour la première fois en 20 ans en marge du festival Ecrans Noirs, cet espace vise à rendre visible et accessible pour les acheteurs (diffuseurs et distributeurs) la production cinématographique et audiovisuelle de l’Afrique Centrale. C’est aussi un lieu de rencontres entre les producteurs de Films et les diffuseurs, pour des échanges sur les contenus et les politiques de diffusion. C’est également un lieu de découvertes et de promotion des productions. Parmi les participants, on compte en grand nombre d’acteurs, des producteurs, réalisateurs, des critiques et des acquisiteurs, entre autres.

Dans les stands fabriqués pour l’occasion, Oumarou Samba, assistant réalisateur de la maison de production Zili est venu présenter la première série « Our wishes », de ce label tenu par Jean Pierre Bekolo. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il s’exprime : « Nous comptons déjà trois films, et cette fois c’est cette série que nous proposons. Elle nous fait revivre l’histoire coloniale allemande au Cameroun, précisément le traité Germano-Douala. Nous avons sélectionné de grands acteurs à l’instar de Valéry Ndongo, qui y apportent une touche particulière. Jusqu’ici, nous avons déjà réalisé 10 épisodes… », explique-t-il à un producteur visiblement intéressé. Près de son stand, Ferdinand Messan, acquisiteur à l’entreprise Côte Ouest audiovisuel, spécialisée dans la production, distribution et le doublage propose également son expertise. Pendant que le critique Daniel Kanga est à la tâche lui aussi. Deux jeunes sont venus lui présenter leur film qu’il regarde attentivement sur une machine portable et interrompt de temps en temps pour apporter son point de vue.

Le comédien E zazou est aussi de la partie. Directeur du festival du conte Minkana, il est venu voir dans quelle mesure tisser un partenariat pour la valorisation de ses œuvres. Le marché du film, c’est aussi des projections en cabine, en public, en focus, des colloques et des exposés jusqu’à jeudi. Les films projetés font l’objet d’une présélection. Un même film peut participer à la fois au festival et au Marché du Film d’Afrique Centrale ont précisé les organisateurs.


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