Le discours du président Paul Biya à la jeunesse et un impressionnant défilé scolaire, universitaire et associatif ont marqué les festivités.
Trois sites pour une célébration. Les manifestations de la 52e édition de la fête nationale de la jeunesse se sont déroulées simultanément à Ngalan pour Ebolowa 1er, à Bilon pour Ebolowa 2e et à la place de la solennité de Nko’ovos. Si dans les deux premiers sites le défilé s’est déroulé devant les sous-préfets, le gros des manifestations était à Nko’ovos où se trouvait le gouverneur Félix Nguélé Nguélé.
Après une semaine entière d’activités multidisciplinaires, l’apothéose de l’évènement était ce défilé du 11 février. Avec l’arrivée de Félix Nguélé Nguélé, la célébration entrait dans sa dernière ligne droite. Le dispositif était en place et la fête pouvait se dérouler.
D’abord, l’audition du discours à la jeunesse du président de la République, qui a constitué une interpellation faite à ses jeunes compatriotes pour maintenir la flamme de la volonté de vivre-ensemble, la préservation de l’intégrité nationale, du patrimoine territorial, mais aussi à plus de volonté et d’effort.
Une flamme patriotique maintenue par les jeunes de la capitale régionale du Sud, qui de part leur forte mobilisation, ont donné à voir à la crème du monde administratif, des affaires, les chefs traditionnels et autres, qui n’attendaient pas plus, regroupé au tour du gouverneur à la tribune officielle. La nature même, avec un temps clément, en a ajouté à la légendaire hospitalité des lieux.
Sons, chorégraphies diverses, mouvements des majorettes, pas cadencés, disciplines de rang, responsabilité, tous ces ingrédients se sont retrouvés dans le spectacle servi par les jeunes au cours du grand défilé. Pendant plus de deux heures, écoliers, étudiants et autres ont battu le pavé, au rythme des chants patriotiques, des fanfares et de la musique de circonstance distillée par une forte sonorisation déployée sur le site de Nko’ovos.