La nouvelle cuvée de l’édcole de Mbalmayo a reçu ses diplômes de fin de formation lors d’une cérémonie présidée par le ministre Ngole Philip Ngwese vendredi dernier.
Faste et solennité ont prévalu vendredi dernier à l’esplanade de l’Ecole nationale des Eaux et Forêts de Mbalmayo (Enef). Pour la 67e fois consécutive, l’institution a livré sur le marché de l’emploi, des cadres nouveaux et moyens d’administration forestière. Au total, 180 lauréats dont : 58 agents techniques des eaux et forêts, 59 techniciens supérieurs des eaux et forêts et 65 techniciens supérieurs des eaux et forêts. Ils ont reçu leur parchemin de fin de formation au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Ngole Philip Ngwese.
Pour Prosper Magloire Seme, directeur de l’Enef, l’année académique s’est déroulée sous de bons auspices. Pour preuve, il a brandi les rénovations pédagogiques et infrastructurelles engagées, à travers notamment la mise sur pied d’un centre de compétence en télédétection et la formation du personnel en biométrie et en cartographie numérique. Ce qui a conduit à l’amélioration du cadre de formation et partant, à un taux de réussite de 98,9%.
Après le diplôme, les désormais anciens pensionnaires de l’Enef devront relever le défi de l’obtention d’un emploi. Toutes choses qui ne sont pas acquises d’avance, au regard de la forte demande sur le marché. Le ministre Ngole Philip Ngwese les a dès lors encouragés « à s’organiser pour s’auto-employer ». Aucune inquiétude pour Prosper Magloire Seme qui assure que ses apprenants, formés entre autres à l’aménagement forestier, ne peuvent : « passer inaperçus sur le marché de l’emploi ». Pour davantage moderniser les pratiques d’exploitation forestière, l’Enef a entrepris d’ouvrir cinq nouvelles filières de spécialisation à partir de janvier 2017.