Yato, c’est l’histoire d’un projet qui est arrivé à maturation, puis à la phase de réalisation effective. Cette usine de traitement d’eau potable installée à un jet de pierre de Douala, sur la route menant à Tiko, est un fruit de la coopération chinoise qui a tenu la promesse des fleurs.
De fait, Yato n’est plus au stade de projet, vu que depuis quatre ans déjà, l’infrastructure, qui capte l’eau du fleuve Moungo, a atteint sa vitesse de croisière en matière de production d’eau potable.
Il faut signaler que l’initiative est prise au profit d’une ville de Douala en constante extension, une capitale économique qui abrite les sièges de plusieurs entreprises industrielles, et dont la population croît d’environ dix mille personnes par an, selon des données de la Communauté urbaine de Douala. La denrée « eau » y est donc de la plus haute valeur.
Ainsi, c’est donc avec un soulagement certain que les habitants de la métropole économique, dans leur large majorité, avaient accueilli en son temps l’avènement de la station de Yato.
Une station construite en deux phases : la première en 2010, au terme de laquelle l’usine produisait 50 000 mètres cubes d’eau/jour, et la seconde en 2014, pour un débit de 100 000 mètres cubes supplémentaires. Au final donc, 150 000 mètres cubes d’eau sortent au quotidien de ce qui est à ce jour la plus grande unité de production d’eau potable de la ville de Douala. Selon des données fournies par la Camwater, c’est une usine aux équipements de pointe qui est ainsi à l’oeuvre.
Elle comprend notamment une unité de préparation des produits de traitement, trois bacs de décantation des boues issues du processus de traitement, une station de pompage d’eau traitée vers Douala, une conduite de transport d’eau traitée vers la ville, deux réservoirs d’eau traitée (5 500 m3 pour la phase 1 et 11 000 m3 pour la phase 2), etc.
Avec l’avènement de Yato, une des réalisations-phares du septennat 2011-2018, c’est une réelle avancée en matière de fourniture en eau potable aux populations qui a été opérée.