L’institution a accueilli du 6 au 10 octobre la première conférence panafricaine de cette science des cristaux centrée sur sa contribution au développement de l’Afrique.
« Inédit ! », « Historique ! ». Les superlatifs n’ont pas manqué pour qualifier l’organisation par l’université de Dschang (l’USD) de la première conférence panafricaine de cristallographie. Du 6 et ce jusqu’au 10 octobre 2016 (aujourd’hui), près de 250 scientifiques en provenance de plusieurs pays, ont cogité sur le thème « Cristallographie pour un développement durable en Afrique ». Les deux tables-rondes et la cinquantaine de présentations s’inscrivent en droite ligne de l’Année internationale de la cristallographie-2014, qui souligne l’importance de la cristallographie dans l’achèvement des programmes de développement pour l’après-2015, concernant les questions de sécurité alimentaire, d’accès à l’eau potable, et aux soins de santé, et les problématiques d’énergie renouvelable et d’assainissement environnemental.
La cristallographie étant considérée comme une science dédiée à l’étude des cristaux, qui permet d’explorer par rayons X la composition et la structure de la matière. Concrètement, le Pr Ignas Tonle Kenfack, président de l’Association camerounaise de cristallographie, indique que la discipline peut contribuer à la caractérisation des matériaux, à l’analyse des ressources naturelles comme les minerais et à la caractérisation de produits dont nous avons besoin tous les jours : écrans plasma, puces de téléphone, peinture, médicaments, ciment, fer solide, etc. L’objectif, d’après le recteur de l’UDS, Pr Roger Tsafack Nanfosso, est de contribuer à la promotion et à la valorisation de la discipline dans le développement des sociétés africaines.
Il faudra, ajoute-t-il, « créer un hub, c’est-à-dire un centre international qui va permettre que tournent autour de notre pays dont de notre université, des compétences nécessaires pour irradier le Cameroun et la région ».