Divorce: UNDP-PAL, c’est fini


La fusion liant les deux formations politiques depuis 1997 vient de voler en éclats.

C’est officiellement le divorce entre l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) de Maïgari Bello Bouba et le Parti de l’alliance libérale (PAL) de Célestin Bedzigui. C’est ce dernier qui a annoncé le 22 janvier dernier la fin de l’accord de fusion qui liait les deux formations depuis le 5 janvier 1997.

Tout serait parti d’une divergence au sujet des dividendes politiques après l’entrée au gouvernement de l’UNDP coalisée. « Malheureusement, le choix qui a été fait par M. Bello Bouba Maïgari a semblé, sur la durée, être celui d’une simple figuration, ce qui a suscité une profonde divergence politique entre les deux partis protagonistes », écrit Célestin Bedzigui en guise de reproche.

Une vielle querelle puisqu’en 2004 déjà, Célestin Bedzigui avait menacé de prendre ses distances. « Le PAL va reprendre son autonomie, et consolider son implantation sociologique tout en renforçant le poids que pourra avoir demain le pôle alternatif » affirmait-il alors en octobre 2004 après la présidentielle.

Deux septennats plus tard, Célestin Bedzgui est allé au-delà de la menace. Dans la foulée de la rupture, il vient de rendre publique la nouvelle équipe dirigeante de son mouvement ressuscité. Une nouvelle qui laisse de marbre les militants et dirigeants de l’UNDP. Pour Sadi Maïdadi, membre du Comité central de ce parti, « c’est un non-événement parce que Célestin Bedzigui a été exclu depuis 2002 de l’UNDP.

Il aurait rendu public ce communiqué pour tenter de donner un retentissement médiatique à la relance des activités de son parti. Encore faut-il qu’il aille se rassurer au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sur la légalité de son action », conclut Sadi Maïdadi.


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