Distinctions honorifiques: l’autre face de la médaille


Au-delà du privilège de son obtention, la décoration impose également des obligations à son détenteur qui doit s’en montrer digne.

Vendredi 20 avril 2018, les Conseils des Ordres nationaux ont achevé leurs travaux au Palais de l’Unité dans le cadre de l’examen des propositions d’attribution des distinctions au titre du 20 mai 2018.

Près de 10 000 dossiers étaient en examen pendant trois jours pour en extraire 3 350 récipiendaires dans les différents ordres, ce, sous réserve de l’acceptation des propositions qui vont être faites par le président de la République, Grand maître des Ordres nationaux.

Il convient de souligner que les Ordres nationaux au Cameroun sont régis par l’Ordonnance N°72/24 du 30 novembre 1972 qui porte notamment réorganisation des Ordres nationaux et de la Grande chancellerie des Ordres nationaux.

À l’ouverture des travaux, le Grand chancelier, Peter Mafany Musonge a insisté auprès des autres membres de cette instance, et qui sont issus de diverses administrations publiques sur les critères devant prévaloir au choix des récipiendaires.

« Comme par le passé, votre sens d’objectivité est requis, pour ne retenir que les candidats qui, sur le plan intérieur et hors de nos frontières, contribuent à donner du Cameroun, l’image d’un pays fier et d’une nation unie et prête à faire face à tous les défis », a-t-il notamment recommandé.

En clair, seuls les plus méritants doivent être sélectionnés. On peut le remarquer, malgré le nombre limité de distinctions à accorder, le chiffre des postulants ne cesse de croître : près de 10 000 dossiers enregistrés pour 3 350 distinctions à attribuer.

Un moyen sans doute pour les pouvoirs publics d’éviter une certaine inflation, voire une dépréciation des décorations qui sont offertes par la République aux heureux récipiendaires .


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