Diplômes obtenus à l’étranger: 3144 équivalences accordées


Intense activité à la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger. Réunis le 4 décembre 2018 à l’Ecole normale supérieure dans le cadre des 89e et 90e sessions de cette instance présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo, les membres avaient du pain sur la planche. Car, créée en 1993 par le Premier ministre, chef du gouvernement, la CNE est chargée de proposer des équivalences entre diplômes, titres scolaires et grades universitaires, ainsi que la reconnaissance des écoles étrangères ou internationales, dont les parchemins sont susceptibles de permettre l’intégration, le reclassement ou l’avancement dans la Fonction publique camerounaise, selon la réglementation en vigueur. Du fait de la rentrée académique et du récent lancement de divers concours administratifs, la CNE a été très sollicitée ces derniers temps.

Selon le Pr. Wilfried Gabsa, secrétaire général du Minesup, représentant le ministre aux travaux, c’est ce qui a conduit à la tenue des 89e et 90e sessions de la commission en l’espace d’un jour. Question de passer au peigne fin les 3206 dossiers reçus. Car, il ne suffit pas d’avoir obtenu un diplôme à l’étranger pour qu’il soit reconnu au Cameroun et qu’une équivalence lui soit attribuée. La CNE vérifie d’abord son authenticité, en s’assurant que l’établissement qui a délivré le diplôme est reconnu et qu’il a la capacité d’assurer cette fonction. Au cours des mois de juillet et octobre derniers d’ailleurs, le Chancelier des Ordre académiques a dépêché deux missions de vérification et d’authentification au Tchad.

Après une évaluation minutieuse de tous ces différents dossiers, le verdict est tombé. 3144 équivalences ont été accordées, 44 diplômes ont été déclarés faux dont 41 baccalauréats, un Bachelor, un Master et un BEPC. 18 dossiers ont quant à eux été rejetés pour « formations délocalisées non conformes, mise en instance pour compléter d’information, diplôme antérieur non conforme, absence d’équivalence. » A l’ouverture des assises déjà, le Sg du Minesup avait appelé l’ensemble des membres, qui sont les

représentants de plusieurs administrations, à faire preuve d’objectivité, de rigueur et de transparence, afin que triomphe l’excellence, gage de la nouvelle gouvernance universitaire, prescrite par le président de la République, Paul Biya.


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