Le chef de l’Etat a exposé à la tribune onusienne la vision de son pays sur les sujets majeurs de l’actualité.
Dominée par le débat général sur les Objectifs du développement durable et la brûlante question des réfugiés, la 71e session de l’Assemblée générale des Nations unies a constitué le moment majeur de l’année diplomatique 2016. Présent à ce rendez-vous mondial annuel auquel il n’avait plus personnellement pris part depuis 2010, le président de la République, Paul Biya y a déployé une intense activité. Le séjour new-yorkais du chef de l’Etat a été particulièrement chargé, entre débat général, rencontres spécialisées et rencontres à caractère bilatéral. C’est un Paul Biya auréolé de sa stature de leader expérimenté et écouté qui est monté à la tribune des Nations unies, pour faire entendre haut et fort la voix du Cameroun sur les sujets majeurs de l’actualité. Premier temps fort de la participation camerounaise, la brillante intervention du président de la République lors du sommet des leaders tenu le 20 septembre à l’initiative et sous la houlette du chef de l’exécutif américain, Barak Obama, pour débattre de l’épineuse question des réfugiés dans le monde aujourd’hui. Y participant en qualité d’invité spécial, le président Paul Biya a partagé avec ses pairs l’expérience camerounaise en la matière. L’hospitalité légendaire du Cameroun lui permet d’accueillir à ce jour sur son sol plus de 350.000 personnes en détresse, ce en dépit de la menace des groupes terroristes. Tout en affirmant que le Cameroun n’entend pas se dérober à sa responsabilité face à la tragédie que traversent plusieurs parties de la planète, le chef de l’Etat a relevé la nécessité d’accroître au niveau multilatéral les moyens financiers en faveur des pays qui reçoivent des afflux de réfugiés. Second temps fort, la prise de parole du chef de l’Etat le 22 septembre, en ouverture de la séance plénière, dans le cadre du débat général de la 71e session de l’Assemblée générale dont le thème était : « Les Objectifs de développement durable : une dynamique universelle pour transformer notre monde ». Tenant un discours de vérité, Paul Biya a partagé avec les autres dirigeants du monde sa vision pour construire ce monde plus solidaire et plus humain que l’Agenda 2030 des Nations unies entend promouvoir. Ce à la lumière de la méthode camerounaise dans le combat contre le sous-développement humain et économique, les changements climatiques, et de ses efforts pour la construction de l’Etat de droit et la préservation de la planète, patrimoine commun. Réitérant son soutien à la mise en oeuvre des 17 Objectifs de développement durable visant à éradiquer l’extrême pauvreté, combattre les inégalités et préserver la planète, le chef de l’Etat a proposé des voies et moyens permettant d’atteindre aisément ces nouveaux objectifs. Pour le président Paul Biya en effet, la mise en oeuvre conséquente des ODD, nouvelle feuille de route des Nations unies pour la période 2015-2030, impose aux Etats membres de s’en donner les moyens. D’ordre politique, financier et moral, ces moyens renvoient à la fois à une volonté sans faille, à l’épreuve des circonstances ; à des contributions effectives, sûres et suffisantes ; à l’acceptation et au respect par tous du principe d’obligation de solidarité entre les peuples.