La Communauté urbaine a signé une convention s’engageant à impliquer les  dames chefs d’entreprise dans les réflexions de développement de la ville.

Des femmes chefs d’entreprise vont être désormais formellement impliquées dans le développement de Douala, en étant notamment partie prenante de projets de construction. C’est ce qui ressort d’une convention récemment signée entre la Cameroon Women Business Leaders Association (CWBLA) et la Communauté urbaine de Douala.

L’association, que préside Adélaïde Ngallé-Miano, s’est engagée à participer aux réflexions portant sur le développement de Douala, accompagner la Cud sur le terrain afin de sensibiliser les femmes pour qu’elles migrent de l’informel vers le formel. L’association jouera aussi le rôle de passerelle entre la Cud et les femmes exerçant toute activité génératrice de revenus.

De son côté, la Cud va inviter ce nouveau partenaire chaque fois que possible pour qu’il apporte sa réflexion sur certains projets, va l’accompagner dans la réalisation de ses objectifs afin qu’il soit partie prenante de l’embellissement de la cité. Le contrat a une durée de trois ans, renouvelable à la demande de la CWBLA.

La convention sera soumise à une évaluation régulière, et l’association devra, à terme, « transmettre à la CUD un rapport sur ses activités au profit de la ville », précise le document.

Pour le délégué du gouvernement auprès de la Cud, la convention arrive à point nommé. « Douala, à travers son Plan directeur d’urbanisme et son Plans d’occupation des sols, ambitionne de devenir une ville moderne où il fait bon vivre d’ici 2025.

Seulement, cet ambitieux projet dont le coût estimatif est de 1400 milliards à raison de 100 milliards de FCFA par an, a besoin de la forte  implication du secteur privé », a déclaré le Dr Fritz Ntone Ntone. « Cette contribution du secteur privé est absolument nécessaire pour aider cette ville à se moderniser davantage. Celle des femmes chefs d’entreprises (…) ne peut être que la bienvenue», a-t-il ajouté.