Après quelques jours de captivité entre les mains de ses ravisseurs à la frontière avec la
Centrafrique, Nicolas Ndoké a recouvré la liberté, mardi dernier.
C’est un happy end à mettre à l’actif des éléments de forces de défense, déployés le long des
frontières avec la Centrafrique. En effet, l’ex-maire de Ouli, chef-lieu de l’arrondissement de
Mbotoro, dans la Kadey, a recouvré la liberté, le 11 octobre 2016. Celui qui est aussi le chef
de bureau à l’inspection d’arrondissement de Ouli, a été conduit, sous escorte, à son domicile
en mi-journée, précise le préfet de la Kadey, Emmanuel Halpha, joint au téléphone. Pour sa
famille et même pour lui, c’est un ouf de soulagement. Et naturellement une reconnaissance à
l’endroit du gouvernement, qui a mis tout en œuvre pour sa libération.
Selon le récit du préfet, Nicolas Ndoké a été enlevé jeudi, 6 octobre
dernier, dans l’après-midi, alors qu’il rentrait de Toktoyo, situé à quelques kilomètres de la
Centrafrique, et où il était parti pour passer la journée. Sur le chemin du retour, soit à environ
Trois kilomètres de Ouli, il tombe dans la nasse de ravisseurs, lourdement armés. Ces derniers lui
intiment l’ordre de se rendre. « Il s’agit des bandits armés, qui écument la frontière », précise
notre source. Ajoutant que dans cette enclave, ces malfrats avaient déjà pris en otage un autre
citoyen. C’est naturellement que l’attention de ces hommes sans foi ni loi s’est portée sur
l’ex-maire Nicolas Ndoké. Et sur ces entrefaites, l’autre homme tombé dans les mains de ses
bourreaux réussit à prendre le large. Nicolas Ndoké sera le seul à être conduit par les malfrats
dans une zone inconnue.
Dans un entretien téléphonique accordé à CT, l’ancien maire de Ouli revient
sur ses conditions de libération et parle des autres otages qu’il a vus.