Dénomination des rues : l’orientation des populations en question


Sur plus de 250 km de linéaire routier dont dispose Douala, moins de 15% portent des dénominations, à en croire le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud), Dr Fritz Ntonè Ntonè qui a également fait savoir que beaucoup de routes sont cependant numérotées. Des statistiques communiquées aux membres de la commission de dénomination des places et rues de Douala au cours d’une session ordinaire ce vendredi 20 décembre. « Nous devons améliorer l’orientation des populations. Douala ne doit pas être une ville muette, sans signalisation, sans adressage ni dénomination », a réitéré Dr Fritz Ntonè Ntonè.

Les travaux de la commission se sont déroulés autour de deux axes de réflexion : l’examen des propositions de dénomination de nouvelles rues, puis l’examen de la problématique du patrimoine matériel et immatériel de  la ville de Douala. Sur ce dernier point, la commission a également la possibilité d’éclairer l’exécutif sur comment préserver les vestiges historiques et culturels.

Les exposés présentés au cours des travaux ont porté sur le patrimoine culturel et architectural. La Grande mosquée de Douala ; la Cathédrale de Douala ; le Temple du centenaire comptaient parmi les centres d’intérêt du patrimoine culturel. Le grand fromager ; la maison Mandessi Bell ; le palais Manga Ndoumbè ; la statue de la Nouvelle Liberté ; la Chambre de Commerce ou encore le premier pont sur le Wouri étaient au menu des exposés du patrimoine architectural.

La Communauté urbaine de Douala envisage la production d’un document contenant toutes les dénominations retenues, assorti de l’historique de chaque personnage. L’adressage de la ville facilitera le travail aux autres corps de métiers (sécurité, santé…) en cas de sinistre.


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