Dadi:le drapeau camerounais flotte


En passant les troupes en revue le 31 décembre dernier, le Mindef a tenu à marquer la sanctuarisation de cette partie du territoire national.

Des millions d’internautes et utilisateurs des réseaux sociaux ont vu et se sont même partagé la vidéo : un certain Nso Foncha Nkem, supposé chef d’état-major d’une fantomatique armée de la chimérique république d’Ambazonie, paradant devant des individus arborant des attributs militaires dans un village de la région du Sud- Ouest Cameroun, précisément dans le département de la Manyu.

Dadi, c’est justement le nom de cette localité frontalière, située dans l’arrondissement d’Eyumojock, qui entrait ainsi dans l’imagerie populaire. A en croire la vidéo susmentionnée, les sécessionnistes avaient décidé de faire de Dadi le poste de commandement de leurs forces armées.

Suite aux instructions fermes du président Paul Biya, chef des armées, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) a rasé ce camp d’entraînement de Dadi. Dans la cour de ce qui fut un des centres d’instruction pour partisans de la sécession, des armes ont été retrouvées par les militaires.

Un poste avancé des troupes camerounaises a d’ailleurs été installé dans le village et c’est à l’hôpital de district qu’il a pris ses quartiers. Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef) était donc à Dadi dimanche 31 décembre dernier, pour passer les troupes camerounaises en revue. Et depuis sa reconquête par l’armée camerounaise le mois dernier, Dadi s’est vidée de tous ses habitants.

Tous ayant fui au Nigeria voisin par peur de représailles. Le Mindef est tombé uniquement sur deux habitants. Deux vieilles dames, « Mama » Juliana et « Mama » Agi. Elles ont expliqué n’avoir pas pris la fuite comme les autres à cause de leur état de santé et leur âge très avancé.

L’armée nourrit et soigne ces deux compatriotes qui étaient jusquelà les seules gardiennes de ce village autrefois très peuplé. Le Mindef a lancé un vibrant appel aux populations pour qu’elles reviennent sans crainte.


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