Cyclotourisme : 30 coureurs à la découverte du Cameroun


Il a plu, samedi matin. Signe de bénédiction ? Toujours est-il que le départ de la randonnée à bicyclette a été donné au carrefour Sangmélima, à l’embranchement situé peu après Mbalmayo. Sur la ligne de départ une trentaine d’amoureux de la petite reine, parmi lesquels l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, élite du coin, l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne, Hans-Peter Schadek et aussi le président de la Fédération camerounaise de cyclisme, Honoré Yossi. Le peloton a une soixantaine de kilomètres à parcourir. On trouve aussi des stars de la discipline comme Clovis Kamzong Abossolo ou d’anciennes gloires comme Damien Tekou. 

Comme il ne s’agit pas d’une course au sens strict du terme en cyclisme, mais plutôt d’un tourisme à bicyclette on constate que le parcours n’est pas balisé. D’ailleurs, les moins robustes ont la possibilité de rejoindre le peloton à l’embranchement, qui mène à Ngomedzap. C’est à la place des fêtes de cette localité réputée pour ses chenilles selon un sketch d’Oncle Otsama, que se trouve la ligne d’arrivée.  Le peloton arrivera d’ailleurs groupé près de 3 heures après le départ, sous les youyous du public venu assister à cette première édition de la découverte des villes et villages du Cameroun à vélo. Un projet de la fédération camerounaise de cyclisme en partenariat avec l’ambassade de France.

Puis, cap sera mis sur Nkouabe, où les écoliers de l’école publique de ce village et les habitants sont à l’honneur, grâce à l’association les Mariannes. Ils recevront cahiers, livres, cahier de coloriage, ardoises, cratons, crayons de couleur et matériel de bureau pour les uns et savon, sacs de riz, huile, tomates pour les autres. « Je suis très heureux que cette première initiative ait connu une grande mobilisation de tout le monde, des élèves, des autorités, de la fédération de cyclisme, des sportifs, et des sponsors. J’espère qu’on va pouvoir reproduire ce modèle. Il est prévu de faire un déplacement une fois par mois dans différentes régions du Cameroun, en fonction des besoins, du relief et de la distance par rapport à Yaoundé », a conclu l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou.


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