Crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest : 333 personnes en liberté


En application de la décision du chef de l’Etat prise jeudi dernier, il y a eu des audiences spéciales dans les tribunaux militaires de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Buea, Bamenda et Ebolowa. Il s’agissait pour le ministère de la Défense via le commissaire du gouvernement, de requérir l’arrêt des poursuites judiciaires contre ces personnes interpellées dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. La mesure prescrite par le président Paul Biya bénéficie à 333 compatriotes qui étaient interpellés et gardés en détention depuis plusieurs mois, après des agissements sur le théâtre des événements malheureux dans ces deux régions. Elle s’inspire des dispositions de l’article 13 alinéa 4 de la loi portant Code de justice militaire. On y lit que « sur prescription du président de la République, le ministre chargé de la justice militaire peut arrêter à tout moment, avant le prononcé du jugement, toute poursuite pénale devant le tribunal militaire ». Par ailleurs, d’après les explications du colonel Didier Sipa Dongmo, directeur de la justice militaire au ministère de la Défense, cette mesure spéciale du président de la République, au-delà de sa légalité consacrée, vise essentiellement l’apaisement du climat social.


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