Cotisations sociales: l’université se forme


Le renforcement des capacités de responsables entamé hier avec l’appui de la Cnps

 

«L’année 2016 a été émaillée de mouvements intempestifs dus à d’anciens employés de l’université de Douala, parce que leur pension n’était pas versée ». Propos tenus hier, 28 mars, par le recteur François-Xavier Etoa, à l’entame d’un séminaire de trois jours visant à renforcer les capacités de responsables administratifs et financiers de son institution. Outre les ex-employés, des personnels encore en activité, féminins notamment, ne parviennent pas à bénéficier de certaines prestations sociales (relatives à la maternité par exemple), « parce que l’université traîne une ardoise vis-à-vis de la Cnps », a ajouté le Pr. Etoa. Des manquements à corriger, d’où la formation débutée hier, avec l’appui de la Caisse nationale de Prévoyance sociale.

Bon à savoir, le recteur indique que la dette accumulée n’est pas due qu’à un manque de moyens financiers, mais aussi à une méconnaissance des procédures en la matière : détermination approximative des cotisations sociales, non-maîtrise des mécanismes en matière de télé-déclaration, etc. « L’université, de par sa nature, sait reconnaître là où elle a un point faible », a poursuivi le recteur, avant de dire sa volonté de « régler définitivement ce problème de cotisation, pour le bien des employés ».

Marie-Justine Amombo Mekongo, chef de centre Cnps de Makepe, a rappelé que la sécurité sociale est un droit de l’Homme, rappelant qu’aujourd’hui, après être sortis d’une « zone de turbulences », la Cnps et l’université de Douala peuvent désormais s’engager « dans un partenariat serein ». Sans immatriculation, un travailleur ne peut pas bénéficier de prestations sociales, a-t-elle en outre relevé. Selon des chiffres communiqués par l’université de Douala, quelque 600 employés de l’institution sont actuellement immatriculés. Le processus est en cours pour une centaine d’autres, au gré de la fourniture par eux des éléments de dossiers requis.


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