La première édition des Journées de la consommation, initiées par le Mincommerce et des partenaires a été ouverte hier à Yaoundé.
1900 F et 2450 F le kilogramme de viande de bœuf avec et sans os, au lieu de 2400 F et 2800 F. Le poisson d’eau douce, notamment la carpe et le silure sont bradés à 2500 F le kg au lieu de 4000 F. Que dire de ces sacs de riz de 50 kg vendus à 14 800 F au lieu de 17 000 F ? Ou encore du prix de la boite de lait en poudre de 2,5 kg qui passe de 11 000 F à 9 000 F ? Les prix sont véritablement « cadeaux » au « petit-marché » créé depuis hier à l’esplanade de l’Immeuble rose à Yaoundé. Il referme demain, 1er mars, pour rouvrir à la fin du mois. Et ce sera désormais ainsi, chaque fin du mois, à la tombée des salaires… Il s’agit en effet d’une opération de vente promotionnelle des denrées de consommation de masse dénommée « Journées de la consommation ». Une initiative du ministre du Commerce (Mincommerce), en partenariat avec le programme Agropoles et les acteurs des filières de consommation.
A l’ouverture hier, les vendeurs ont eu du mal à s’installer, tant les clients se bousculaient déjà. Ici et là, il y a les acteurs de l’agropole de porc de Boumnyebel, avec de la chair fraïche (1500 F à 2600 F le kg au lieu de 2000 F à 3000 F) et fumée (4500 à 5200 F au lieu de 4800 à 55000 F). Ces braves agricultrices proposent en plus du manioc fraichement sorti de terre et du plantain, entre 1000 F et 3000 F le régime. Viennent ensuite les agropoles de pomme de terre de Mbouda et d’ananas d’Awaé, avec des fruits allant de 100 F à 500 F en fonction de leur grosseur. « Habituellement, le fruit de 500 F est vendu à 1 200 F », assure le promoteur de l’Agropole d’ananas. Adrian Ngo’o Bitomo, coordonnateur du programme Agropoles explique justement que : « l’une des missions du programme consiste à promouvoir les denrées de grande consommation, notamment le poulet, la viande de porc, le poisson, la pomme de terre et des fruits, entre autres. Et lorsque le ministre du Commerce a fait le bilan de la quinzaine de noël et le feedback des régions, il a constaté que les populations ont apprécié et en redemandent ». D’où cette nouvelle opération mensuelle. « Autant les salariés pourront s’approvisionner immédiatement en quantité, en qualité et à moindre coût, autant les agriculteurs auront des débouchés sûrs et stables », relève Adrian Ngo’o Bitomo.
Il faut relever que le Made in Cameroon est au cœur des Journées de la consommation, qui devraient se dérouler simultanément dans d’autres villes du pays.