Constat du Minrex, Lejeune Mbella Mbella, après la simulation organisée hier à Yaoundé.

La délégation du Cameroun pour l’Examen périodique universel (EPU) du 16 mai prochain à Genève est prête. Un exercice préparatoire a eu lieu hier, 3 mai 2018, à la salle de conférences du ministère des Relations extérieures (Minrex). Organisée dans les conditions réelles de l’EPU, la simulation présidée par Lejeune Mbella Mbella, chef de ce département ministériel, visait à évaluer le niveau de préparation générale du pays.

L’EPU est un mécanisme créé par la résolution 60/251 du 15 mars 2006 par laquelle l’Assemblée générale des Nations Unies a chargé son Conseil des droits de l’Homme de procéder à un examen périodique universel, « sur la base d’informations objectives et fiables, du respect par chaque Etat de ses obligations et engagements en matière de droits de l’Homme de façon à garantir l’universalité de son action et l’égalité de traitement de tous les Etats ».

S’adressant aux participants (administrations publiques, missions diplomatiques étrangères et organisations non gouvernementales),  Lejeune Mbella Mbella a donc rappelé « l’importance que le Cameroun accorde à cet examen ».

A l’issue de chaque examen, des recommandations sont faites à l’Etat concerné. Celui-ci a la latitude de sélectionner celles qu’il accepte et qu’il est dès lors tenu de mettre en œuvre. Au cours du premier cycle, l’ensemble des Etats membres des Nations Unies ont été examinés.

Le Cameroun l’a été le 5 février 2009. Le second cycle de l’EPU a débuté en mai 2012 et l’évaluation du Cameroun s’est déroulée le 1er 2013. C’est depuis mai 2017 que se tient le troisième cycle. Le rapport du pays envoyé depuis mars 2018 sera étudié le 16 mai.