Compétitivité: à l’école du code-barres


Une journée de sensibilisation des entreprises sur cet outil de traçabilité organisée mercredi à Douala

 

Jusqu’à ce vendredi 21 avril 2017 et ce depuis mardi, Daniel Tchuisseu va pouvoir suivre une formation organisée par l’Agence des normes et de la qualité (Anor) sur le code-barres, cette technique d’identification automatique d’un produit. Une formation en marge de la journée de sensibilisation des entreprises qui a eu lieu avant-hier mercredi, 19 avril. Et lors de la cérémonie d’ouverture présidée par Chantal Andely, Directeur général adjoint de l’Anor, Daniel Tchuisseu a raconté le chemin qui l’a mené à la session d’information sur le code-barres. Lui, le patron d’une Pme locale basée à Mbouda, département des Bamboutos, région de l’Ouest, opérateur dans le secteur des eaux minérales. L’entrepreneur a en effet perdu un marché à l’international parce que son produit ne portait pas cette estampille d’informations numériques qui aurait permis sa traçabilité et donc qui lui accorde une certaine fiabilité. Conséquence : il a perdu de l’argent dans la production, il doit rembourser l’investisseur. Sans compter qu’en cherchant à acquérir un code-barres, il s’est fait escroquer.

L’exemple parfait pour Xavier Graissaguel, conseiller en logistique et formateur de GS1 France, la représentation hexagonale de GS1, une organisation internationale à but non lucratif fonctionnant depuis 40 ans, paritaire entre les distributeurs, les fournisseurs, les fabricants, les transporteurs. Pour lui, le code-barres est un standard dont les enjeux pour le commerce camerounais reposent non seulement dans la traçabilité du producteur au consommateur final, mais aussi la facilité de gestion de tous les processus, à la fois de fabrication et logistiques. Il ajoute, parlant de la grande distribution : « le code-barres sert à accélérer le passage en caisse. C’est un prérequis pour tout supermarché, indispensable à la vente. Il faut automatiser le processus. »

Le code-barres, un outil important donc dans la performance de l’entreprise. Dans la même veine, Chantal Andely a rappelé le rôle que peut jouer cette technologie pour les Pme camerounaises dans la conquête des marchés internationaux, mais aussi le marché local avec la présence de grandes surfaces de distribution. On peut même déjà voir du made in Cameroon dans les rayons d’enseignes internationales installées à Douala.


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