Communauté urbaine de Yaoundé: au rythme des balafons


Les femmes de la municipalité ont célébré cette journée au rythme des sonorités traditionnelles.

Ce sont les sonorités traditionnelles qui ont accueilli les femmes de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) hier à leur retour du défilé. Dès l’entrée, le son des balafons, tambours et autres pouvaient bien se faire entendre.

Les femmes, toutes émoustillées ne se sont pas fait prier pour esquisser quelques pas de danse avant même le début des festivités proprement dites, qui s’annonçaient déjà riches en couleurs et en ambiance.

Chacune allait selon son vouloir, peu importe le rythme joué. «Bikutsi », « Bend-skin », « Mangambeu », les maîtres de ces instruments ont bien mis les femmes dans le bain des réjouissances.

Le délégué du gouvernement auprès de la CUY, Gilbert Tsimi Evouna, présent, a sans protocole et sans grand discours, annoncé le début de la cérémonie, en invitant les femmes de la structure dont il a la charge à se sentir à l’aise, à s’amuser comme elles le peuvent, mais avec beaucoup de modération.

Après une semaine d’intenses d’activités marquée par une marche sportive, l’investissement humain, le match de foot et les journées portes ouvertes mercredi dernier,  place était donnée au grand défilé au boulevard du 20 mai devant la première dame.

Les femmes de la Communauté urbaine se sont distinguées par leur tenue typiquement africaine (chapeaux nigérians). Et pour bien rendre hommage à ces femmes, l’artiste Tonton Ebogo n’a pas hésité à interpréter son titre phare « Maman Odile » très demandé par celles-ci. La cérémonie s’est achevée par un défilé de mode et l’élection de la Miss CUY.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *