Commerce extérieur: on échange sur les procédures


Des opérateurs économiques de Douala conviés à une rencontre d’information mercredi

 

Que peut faire l’importateur en cas de rejet de son dossier par la Sgs ? Qu’est-ce qui a changé avec le formulaire unique e-Force émis par le Guichet unique ? Ces questions et bien d’autres ont été évoquées ce mercredi 4 avril au siège du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) en présence de divers acteurs de la place portuaire, en bonne place desquels les opérateurs économiques. On peut même dire que ces derniers étaient au cœur de la rencontre, en raison de préoccupations qu’ils continuent d’émettre, s’agissant des opérations du commerce extérieur. Plus précisément, des procédures y relatives.

Rappelons que depuis décembre 2016, le Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guce) a mis en service la plateforme e-Force sus-évoquée, qui consacre l’option de dématérialisation intégrale des procédures du commerce extérieur. Cela dit, la mise en service de cette plateforme est intervenue en même temps que la révision du programme de vérification des importations et l’entrée en vigueur du Pecae (Programme de vérification des importations avant embarquement). D’où des difficultés d’assimilation et des modifications procédurales.

« Il apparaît notamment que tous ces changements ont du mal à être digérés par les acteurs, de même que les outils nécessitent encore quelques réglages », a déclaré le secrétaire exécutif du Gicam, Alain Blaise Batongue, lors de son propos. Avant d’ajouter que plusieurs entreprises observent que les délais nécessaires à l’obtention des déclarations d’importation, qui étaient de deux à trois jours, « sont inexplicablement passés à 20 jours. »

En outre, il est apparu que certaines contraintes relevaient des incompréhensions et des difficultés de prise en main du nouvel outil par les responsables en charge des opérations du commerce extérieur au sein des entreprises.

Présents lors de l’échange, le Guce et la Sgs ont pu apporter des éclairages aux opérateurs économiques. Des recommandations leur ont également été adressées, pour une meilleure efficacité dans la conduite de leurs opérations. A relever, la Sgs s’est engagée à dorénavant donner les motifs du rejet d’un dossier, et à accompagner les opérateurs, par sms ou appels.


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