Le gouvernement d’union nationale promet de faire toute la lumière sur ce scandale et entend poursuivre les auteurs.
Suite au tollé général suscité par la diffusion par la chaîne Cable News Network (CNN) d’un document présentant des migrants noirs en train d’être vendus aux enchères dans un quartier sud de Tripoli, le gouvernement libyen a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Le vice-Premier ministre du gouvernement d’union nationale (reconnu par la communauté internationale) qui a tenu à exprimer son mécontentement face à la gravité de la situation, a promis lui-même de superviser les recherches afin d’«arrêter les accusés et les emmener en prison». D’autant plus que les images diffusées sont d’une rare cruauté.
On y voit des êtres humains vendus aux enchères tels des objets ou du bétail, parfois torturés par leurs bourreaux. Comme pour manifester leur désapprobation, certains pays à l’instar du Mali et du Niger ont d’ores et déjà rappelé leurs diplomates en poste en Libye.
Tout comme des manifestations ont eu lieu hier devant les ambassades libyennes à Bamako, Ouagadougou et Conakry.
Quelques heures avant sa déclaration, le vice-Premier ministre libyen a reçu en audience John Sullivan, secrétaire d’Etat adjoint américain, ainsi qu’une délégation de l’ambassade de Grande Bretagne à Tripoli.