La campagne de communication et de mobilisation de fonds lancée samedi à Douala.
Il faut des fonds pour moderniser le collège Sacré-Cœur (Cosaco) de Makak. Une campagne de communication et de mobilisation de fonds a été lancée samedi 22 juillet à Douala, par les membres de l’amicale des anciens élèves du collège (Amicosaco). Ceci en présence du président national, Charles Borromée Etoundi et du président du comité de modernisation, Alain Mekulu Mvondo Akame. Pendant 6 mois, à travers un plan basé sur le sponsoring, le mécénat, des appels aux âmes de bonne volonté, etc. il question de trouver de quoi réaliser le projet. Un gala de collecte de fonds est prévu à la fin de la campagne.
Au cours de la rencontre avec les hommes de médias, le président du comité de modernisation s’est étalé sur le projet. Selon M. Mekulu Mvondo Akame, il s’agit de se projeter vers l’avant. Quatre caractéristiques ont été retenues pour redonner au collège Sacré-Cœur de Makak, les valeurs qui ont fait sa renommée jadis. Le nouveau Cosaco se veut sélectif par la qualité de l’équipe dirigeante, des enseignants et des élèves. Il faut ensuite renouer avec la morale d’antan, empreinte de plus d’humanisme. Il s’agira de prodiguer aux apprenants les notions de savoir-vivre, pour que les gens ne se regardent plus comme adversaires, mais comme Camerounais, frères.
En troisième lieu, l’enseignement. Le Cosaco sera un pôle technologique, où seront alliées technologie et pratique. Les élèves de la 6e en Terminale vont apprendre les ficelles du dépannage, question d’éveiller leur curiosité. Des enseignements sur la programmation, l’environnement, la pisciculture seront également prodigués. Pour terminer, le collège Sacré-Cœur de Makak a pour ambition de s’ouvrir à l’environnement immédiat, mais aussi à l’international.
Cinq langues nationales y seront enseignées dès la prochaine rentrée : l’ewondo, le duala, le bassa, le fulfulde et le fèfè. A l’international ce sera, l’espagnol, le mandarin et l’arabe. Pour M. Mekulu Mvondo Akame, le collège Sacré-Cœur de Makak doit forger des
produits capables de s’imposer à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Il faut relever ici que ce collège appartient au diocèse d’Eseka. Mais depuis le 1er juillet 2017 et ce, pendant 25ans (renouvelables), l’établissement sera géré par l’Amicosaco, des laïcs. Un contrat de concession a été récemment signé par les deux parties.