Circulation à Yaoundé : la police assure la fluidité


Près de 400 éléments spécialement déployés sur les routes en cette période des fêtes.

Plus de 10 policiers entre le carrefour Mvog-Mbi et la Poste centrale. Même dispositif de la Poste au lieu dit sous-préfecture Tsinga. Ou du Rond-point Nlongkak à Etoudi. C’est un déploiement exceptionnel que la police camerounaise a mis en place pour ces fêtes de fin d’année à Yaoundé. C’était déjà le cas les années antérieures, mais pour ce passage à 2017, le commandant du groupement régional de la voie publique et circulation du Centre, le commissaire de police El Hadj Adamou Baba, semble avoir doublé la mobilisation. Le long des différents axes de la capitale, les élèves policiers sont en grand nombre aux côtés des doyens.

Et n’allez surtout pas croire que vous pouvez perturber ces novices. « Madame, on ne nous a pas envoyé dans la rue pour causer », lance l’un d’entre eux. Et quelques secondes plus tard, il se fait entendre. « Non. Ne garez pas là ! Allez loin du carrefour. Pourquoi vous aimez autant créer les embouteillages ? », demande l’élève gardien de la paix, au lieu dit carrefour Biyem-Assi. A Mvog-Mbi, un de ses aînés est au four et au moulin. « Un seul rang ! Pas deux ! Je dis un seul Monsieur ! Vous qui attendez le taxi, allez vous tenir un peu plus loin pour ne pas bloquer la circulation ». Au niveau de Warda, les feux de signalisation fonctionnent, mais les hommes en tenue, avec de grands gestes, régulent aussi la circulation.

Ce spectacle est visible à tous les points de la capitale. Même le lieu dit « Tam-Tam », sans policiers depuis des lustres, est quadrillé. Les zones de dense circulation que sont les carrefours Nsam, Mvan, Ngousso, Sous-manguiers, Mokolo ont reçu des traitements chocs. Sous le soleil ou sous la fraîcheur, de jour comme de nuit, les policiers dirigent la circulation. Ils aident également les personnes âgées et les enfants à traverser la route. « La hiérarchie nous a prescrit d’augmenter le nombre des hommes sur le terrain, pour empêcher les mauvais stationnement. Avec les unités de sécurité publique et le renfort venu de l’Ecole de police, nous avons 350 à 400 hommes dans la ville de Yaoundé, pour lutter contre les embouteillages », explique le commissaire de police El Hadj Adamou Baba. Ces derniers sont à moto, à vélo, en voiture pour ce qui est des interventions rapides mais aussi à pied. Si certains quartiers semblent oubliés, le commandant rassure : « Nous avons déployé les hommes partout. Si ce n’est pas le groupement, le commissariat de sécurité publique de la zone devrait prendre le relais». Mais pour la pleine réussite de leur mobilisation qui s’étendra jusqu’au 5 janvier prochain, le commandant du groupement appelle les populations et les automobilistes à utiliser les arrêts taxis, aménagés à cet effet. Elise ZIEMINE NGOUMOU


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