CIRCB: les défis de 2017


Réuni hier à Yaoundé, le Comité de gestion de l’institution a effectué le bilan de l’année écoulée, et se projette vers de nouveaux objectifs pour la lutte contre le VIH/sida.

Satisfaction. Le mot décrit le mieux possible l’état d’esprit des membres du Comité de gestion du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida (CIRCB), à la sortie de leur 9e session ordinaire hier au siège de l’institution à Yaoundé. « Le CIRCB se porte bien et devrait se porter mieux pour l’année 2017 », a déclaré le Pr. Alexis Ndjolo, directeur du CIRCB. Conformément à ses prérogatives, celles d’adopter le budget, d’arrêter les comptes et les états financiers annuels du CIRCB, mais aussi d’approuver les contrats ou toutes autres conventions, le Comité de gestion présidé par Jean Stéphane Biatcha, par ailleurs, Secrétaire exécutif de Synergies Africaines contre le sida et les souffrances, a consacré sa journée à l’examen du projet de performance 2017 du CIRCB.

Une année s’en va, une autre commence, mais la tradition demeure : il faut faire le point. Là encore, le mot-clé revient : satisfaction. « Nous avons fait l’état des performances de l’année 2016 qui s’achève. Nous avons analysé ce qui a été bien fait et ce qui peut être amélioré. Le comité de gestion du CIRCB a donné son satisfecit par rapport aux performances de l’année écoulée », explique le Pr. Ndjolo. S’agissant du projet de performance 2017, la priorité sera mise sur la prévention du VIH/sida, avec une insistance sur la transmission mère-enfant et les autres activités comme le vaccin social.

Parlant de ce dernier élément, le Pr. Ndjolo apporte quelques précisions : « Ce que nous appelons vaccin social, c’est cette sensibilisation de la communauté éducative à la prévention du VIH/sida. Nous avons pensé que pour l’année 2017, cette sensibilisation devrait aller vers le ministère des Enseignements secondaires et la communauté universitaire, parce que jusqu’à présent la communauté universitaire n’en a pas véritablement bénéficié, pourtant elle n’est pas épargnée par le VIH ». Une action que le comité de gestion a jugé très importante, pour l’ambition du CIRCB qui est de faire baisser le taux de prévalence du VIH au Cameroun. Ils comptent sur leurs efforts conjugués à ceux de la communauté internationale et des administrations afin d’améliorer la santé publique.


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