Chirurgie endoscopique en gynécologie : un diplôme universitaire international créé à l’UYI


Il s’agit, d’une part, de la Société internationale de chirurgie endoscopique représentée pour l’occasion par le Pr Bruno Van Herendael, son directeur médical. D’autre part de l’Université de Yaoundé I (UYI) dont le recteur, Pr Maurice Aurélien Sosso, a paraphé le document. Ainsi que le Centre hospitalier de recherche appliquée en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) représenté par le Pr Jean Marie Kasia, administrateur directeur général. Le diplôme universitaire international de chirurgie endoscopique en gynécologie, chirurgie à ventre fermé, ouvre de nouvelles perspectives à des générations de professionnels de la santé et de patients.

Pour les professionnels de la santé, il constitue une voie royale pour l’acquisition des savoirs savants et une meilleure édification à la sortie de la spécialisation, vue comme une porte étroite par certaines éminences grises. Concernant les patients, l’endoscopie opératoire, cette chirurgie mini-invasive, restitue la sacralité du corps humain et dignifie son intégrité physique. « La chirurgie endoscopique en gynécologie représente l’arme nucléaire de la médecine moderne contre les invasions barbares de la maladie et de la chirurgie classique, souvent apparentée, non sans raison, à une boucherie humaine observée dans nos pays ». Dixit le Pr Jean Marie Kasia, dans son discours de circonstance.

Concrètement, les formations ouvertes à la Faculté de médecine et des Sciences biomédicales de l’UYI s’étendent sur deux ans,  meublées par des enseignements théoriques et pratiques dont trois à six mois de stages pratiques. Elles seront sanctionnées par des diplômes co-signés par la Société internationale de chirurgie endoscopique, le Chracerh, l’UYI et le ministère de l’Enseignement supérieur. La convention, qui est signée dans un contexte où le Cameroun cherche sa voie dans la Couverture santé universelle, tombe comme une réponse à l’un de ses préalables : « la fourniture de personnels de santé en nombre suffisant dans les hôpitaux, bien formés et motivés ».

Ces formations auront une expansion sous-régionale et, progressivement, continentale. « C’est de cette manière que le Chracerh parviendra à donner corps à l’idéal et aux combats du couple présidentiel, déterminé à affranchir les contemporains, surtout les moins nantis, des souffrances protéiformes dues aux problèmes de santé », a souligné le Pr Jean Marie Kasia. La cérémonie de signature de la convention présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, chancelier des Ordres académiques, Pr Jacques Fame Ndongo, a été l’occasion de célébrer l’engagement humanitaire de l’épouse du président de la République, marraine du Chracerh. Le ministre d’Etat a souligné à grands traits que l’exemple de cette passionnée de l’humanitaire qui s’est engagée à redonner le sourire et l’espoir aux populations défavorisées est à suivre. Au Chracerh, sa vocation parle pour elle au quotidien.

La cérémonie fort courue a connu la participation du ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, du recteur de l’Université de Yaoundé II, Pr Adolphe Minkoa She, du doyen de la FMSB, Pr Ze Minkande, de la Sg de la Fondation Chantal Biya, Mme Habissou Bidoung, de nombreux résidents et étudiants.


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