La ville abrite depuis mercredi un atelier du Cluster francophone sur les mesures d’adaptation au phénomène.
Le Cameroun, avec ses cinq zones agro-écologiques, fait partie des pays les plus vulnérables au monde, s’agissant des changements climatiques.
Et la Facilité mondiale pour la Prévention des risques et catastrophes le considère comme très exposé aux crues, aux inondations urbaines, ainsi qu’aux pénuries d’eau (partie nord) et aux inondations côtières (partie littorale).
Ces données et d’autres ont été relevées ce 23 mai à Douala, à l’ouverture d’un atelier régional du Cluster francophone (groupe régional prenant part aux activités du Partenariat international sur l’Atténuation des changements climatiques).
Thème des travaux prévus jusqu’à ce vendredi, et regroupant les pays francophones d’Afrique : « Comment mesurer, suivre, évaluer et communiquer le progrès de la mise en œuvre des mesures d’adaptation au changement climatique ».
Le Cameroun est intéressé à plus d’un titre à la question, à en croire Valentin Wagnoun, inspecteur n°1 au ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable. Ouvrant les travaux au nom du ministre, il indiquera que le pays a élaboré un plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc, 2015), créé un Observatoire national sur le changement climatique (Onacc, 2009) ; conçu une stratégie d’intervention 2016-2025 et d’un plan d’action quinquennal 2016-2020 pour l’adaptation.
La rencontre de Douala a constitué la 8e édition du rendez-vous du « Partenariat International sur l’Atténuation et le MNV (Mesure, Notification, Vérification) », devenu, depuis 2016, le « Partenariat sur la Transparence dans l’Accord de Paris » (Patpa). Entre autres partenaires impliqués, l’Allemagne, l’Afrique du Sud, la Fao, la France.