Jean Marie Mama, sénateur sortant RDPC, Centre.
« D’emblée, je voudrais dire que le fait d’avoir été parmi les pionniers du Sénat, grâce à la volonté du chef de l’Etat, a été un grand privilège. C’était également une expérience exaltante et très édifiante. Et au terme de cette première législature, je crois pouvoir dire qu’il n’y en aura plus comme celle-là. Nous avons donc mis en place le fonctionnement du Sénat, alors que beaucoup avaient des appréhensions quant à l’effectivité de cette institution. Aujourd’hui, je pense que le bilan est positif. Car, comme pionniers, il fallait donner une visibilité et une lisibilité aux différentes missions du Sénat, en tant qu’institution du parlement. Garantir l’examen sans complaisance des projets de loi, interpeller le gouvernement sur des sujets et préoccupations qui touchent à la vie des populations, il fallait, à chaque session, animer le Sénat. Par ailleurs, comme représentants des Collectivités territoriales décentralisées, nous avons essayé de remplir nos missions auprès des communes. Nous avons été auprès des maires, et travailler avec eux sur les besoins urgents en vue d’améliorer les conditions de vie des populations. Tout cela a permis d’acquérir beaucoup d’expérience. Il va sans dire que celle-ci, si nous sommes reconduits pour un deuxième mandat, permettra sûrement d’asseoir un fonctionnement plus harmonieux du Sénat, et plus profitable à l’Etat et aux Collectivités territoriales décentralisées. Surtout dans un contexte marqué par la volonté du chef de l’Etat d’accélérer le processus de décentralisation. »